Isabel Marant s’est encore retrouvée à faire face à des accusations de plagiat.
Un groupe de femme de la communauté autochtone Mixe à Santa Maria Tlahuitoltepec à Oaxaca au Mexique demande que la créatrice retire une robe de sa collection Étoile, qui ressemble à s’y méprendre à leur robe traditionnelle.
Le motif sur la robe Viola d’Isabel Marant est identique à celui qu’on retrouve sur la blouse Tlahuitoltepec traditionnelle, qui est portée par la communauté depuis plus de 600 ans.
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« Isabel Marant commet un acte de plagiat parce que sa collection printemps/été 2015 contient des éléments graphiques spécifiques à la communauté de Tlahuitoltepec, un design qui a traversé les frontières et qui n’est certainement pas une nouveauté, comme l’affirme la designer », a affirmé le groupe en conférence de presse.
Selon le Guardian, la communauté demande des dédommagements à la créatrice et considère entreprendre une action en justice. Le groupe a aussi invité Marant à visiter leur communauté à Oaxaca au Mexique, pour qu’elle puisse rencontrer les femmes qui créent et produisent les blouses.
Quand le Guardian a contacté la designer française pour qu’elle commente, le journal a été informé qu’elle était déjà au milieu d’un conflit juridique au sujet de la même robe. La marque Antik Batik estime aussi que le design est le sien.
Le bureau de la créatrice a dit à la cour que le design provenait effectivement de la communauté Tlahuitoltepec.
« Devant la cour, Isabel Marant se bat pour remettre les pendules à l’heure : elle a présenté des soumissions qui soulignent clairement que le design est originaire de Santa Maria Tlahuitoltepec à Oaxaca au Mexique, a affirmé le bureau dans un communiqué. De plus, Mme Isabel Marant, après avoir tracé la véritable origine de ces informations, a officiellement informé la cour : pour sa part, Mme Isabel Marant ne soutient pas être l’auteure de cette tunique ou de ces designs. »
Ce n’est pas la première fois que Marant fait face à des accusations de plagiat. Plus tôt cette année, il avait été souligné que ses chaussures Bart ressemblaient particulièrement aux espadrilles Stan Smith d’Adidas.
Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.
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Un groupe de femme de la communauté autochtone Mixe à Santa Maria Tlahuitoltepec à Oaxaca au Mexique demande que la créatrice retire une robe de sa collection Étoile, qui ressemble à s’y méprendre à leur robe traditionnelle.
Le motif sur la robe Viola d’Isabel Marant est identique à celui qu’on retrouve sur la blouse Tlahuitoltepec traditionnelle, qui est portée par la communauté depuis plus de 600 ans.

« Isabel Marant commet un acte de plagiat parce que sa collection printemps/été 2015 contient des éléments graphiques spécifiques à la communauté de Tlahuitoltepec, un design qui a traversé les frontières et qui n’est certainement pas une nouveauté, comme l’affirme la designer », a affirmé le groupe en conférence de presse.
Selon le Guardian, la communauté demande des dédommagements à la créatrice et considère entreprendre une action en justice. Le groupe a aussi invité Marant à visiter leur communauté à Oaxaca au Mexique, pour qu’elle puisse rencontrer les femmes qui créent et produisent les blouses.
Inspiration or plagiarism? Mexicans seek reparations for French designer’s look-alike blouse http://t.co/26Uzbi46yj pic.twitter.com/Nz3B433O8D
— Development Pros (@GuardianGDP) June 18, 2015
Quand le Guardian a contacté la designer française pour qu’elle commente, le journal a été informé qu’elle était déjà au milieu d’un conflit juridique au sujet de la même robe. La marque Antik Batik estime aussi que le design est le sien.
Le bureau de la créatrice a dit à la cour que le design provenait effectivement de la communauté Tlahuitoltepec.
« Devant la cour, Isabel Marant se bat pour remettre les pendules à l’heure : elle a présenté des soumissions qui soulignent clairement que le design est originaire de Santa Maria Tlahuitoltepec à Oaxaca au Mexique, a affirmé le bureau dans un communiqué. De plus, Mme Isabel Marant, après avoir tracé la véritable origine de ces informations, a officiellement informé la cour : pour sa part, Mme Isabel Marant ne soutient pas être l’auteure de cette tunique ou de ces designs. »
Ce n’est pas la première fois que Marant fait face à des accusations de plagiat. Plus tôt cette année, il avait été souligné que ses chaussures Bart ressemblaient particulièrement aux espadrilles Stan Smith d’Adidas.
Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.

