Elle est l'un des essentiels de notre garde-robe, l'incontournable, l'indémodable: c'est la petite robe noire. Retour sur l'histoire de ce modèle devenu un classique du genre, mais qui ne l'a pas toujours été!
Avant 1920
La couleur noire ne servait qu'au deuil et celles qui le portaient en d'autres occasions étaient mal vues. D'ailleurs à l'époque victorienne, une veuve devait porter le noir pendant un minimum de deux ans.
Et le noir fut enfin reconnu
Le noir a commencé à connaître son heure de gloire avec Gabrielle Chanel. Sa fameuse petite robe noire fut l'objet d'une publication dans le magazine Vogue en 1926. Elle fut baptisée la «Ford de Chanel» en référence au fameux modèle T. Elle était accessible aux femmes de toutes couches sociales et de tous milieux. Vogue parlait d'elle comme de «l'uniforme pour les femmes avec un sens du style».
Simple, peu chère, la popularité de la petite robe noire continua pendant la «crise de 1929». La ménagère pouvait donc s'habiller avec classe pour une modeste somme. La nécessité de la robe grandit avec la ration du textile pendant la Deuxième Guerre mondiale.
La robe noire a perdu de son éclat dans la période d'après-guerre; quoique encore populaire, certaines femmes la fuyant, de peur d'être associées à une image de femme facile. La couleur bleu poudre faisait beaucoup plus sage.
Les sixties
La jeunesse des années 60 a adopté la petite robe noire à nouveau, mais en version plus courte (bonjour mini-jupe!), alors que d'autres ont conservé une coupe plus classique, comme Audrey Hepburn dans Breakfast at Tiffany's.
Avec ses variations au gré des modes - la mini des années 60, les épaulettes des années 80, le grunge des années 90 - on peut affirmer que la petite robe noire a rempli sa mission première: rendre les femmes élégantes et glamour sans se ruiner.
Angelina Jolie est une adepte des robes noires, en voici de nombreuses preuves dans la galerie ci-dessous.
Abonnez-vous à HuffPost Québec Style sur Facebook
Suivez HuffPost Québec Style sur Twitter
Avant 1920
La couleur noire ne servait qu'au deuil et celles qui le portaient en d'autres occasions étaient mal vues. D'ailleurs à l'époque victorienne, une veuve devait porter le noir pendant un minimum de deux ans.
Et le noir fut enfin reconnu
Le noir a commencé à connaître son heure de gloire avec Gabrielle Chanel. Sa fameuse petite robe noire fut l'objet d'une publication dans le magazine Vogue en 1926. Elle fut baptisée la «Ford de Chanel» en référence au fameux modèle T. Elle était accessible aux femmes de toutes couches sociales et de tous milieux. Vogue parlait d'elle comme de «l'uniforme pour les femmes avec un sens du style».
Simple, peu chère, la popularité de la petite robe noire continua pendant la «crise de 1929». La ménagère pouvait donc s'habiller avec classe pour une modeste somme. La nécessité de la robe grandit avec la ration du textile pendant la Deuxième Guerre mondiale.
La robe noire a perdu de son éclat dans la période d'après-guerre; quoique encore populaire, certaines femmes la fuyant, de peur d'être associées à une image de femme facile. La couleur bleu poudre faisait beaucoup plus sage.
Les sixties
La jeunesse des années 60 a adopté la petite robe noire à nouveau, mais en version plus courte (bonjour mini-jupe!), alors que d'autres ont conservé une coupe plus classique, comme Audrey Hepburn dans Breakfast at Tiffany's.
Avec ses variations au gré des modes - la mini des années 60, les épaulettes des années 80, le grunge des années 90 - on peut affirmer que la petite robe noire a rempli sa mission première: rendre les femmes élégantes et glamour sans se ruiner.
Angelina Jolie est une adepte des robes noires, en voici de nombreuses preuves dans la galerie ci-dessous.
» Abonnez-vous à l'infolettre quotidienne du HuffPost Québec Style

