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Les coups de coeur culinaires d'Anne Dorval

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La comédienne Anne Dorval va régulièrement à Paris pour le travail et y fréquente certains lieux gourmands, comme La grande épicerie et le restaurant L'Avant Comptoir. Elle répond à notre interrogatoire alimentaire en soulignant son penchant pour les tomates, les fines herbes et les produits biologiques.

Pour moi, une nappe à pique-nique, c'est... du coton ou du lin, jamais du plastique.

Quand j'entends le chant de la cigale, cela me rappelle... le rosé de Provence ou des bulles.

Le plaisir alimentaire dont j'abuse chaque été : les sandwichs aux tomates.

En voyage ou en vacances, un souvenir de bouffe mémorable : en Italie, j'ai mangé des pâtes aux cèpes et des raviolis à la mortadelle.

Quand je mange un Popsicle, quel souvenir me revient? La fin des classes en juin.

Si je m'en tenais à la bouffe, je rêverais de vivre à... San Francisco, car tout est biologique, et parce qu'il y a des produits frais, des légumes et des fruits en abondance. Je pourrais dire aussi au pays du marché Jean-Talon, l'été.

Si je perdais le sens du goût, je m'ennuierais surtout... des agrumes, de la grenade, de la coriandre, du romarin – de toutes les herbes, en fait –, des tomates confites, du pain grillé trempé dans l'huile d'olive et le vinaigre balsamique.

Le fruit ou le légume le plus beau esthétiquement? Le melon d'eau.

Ce qui m'énerve le plus à table? Quand quelqu'un veut se resservir de quelque chose et qu'il n'y en a plus. Et quand il manque de poivre.

Ma devise alimentaire? Quand il n'y en a plus, il y en a encore!

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Tu n'es pas une mauvaise mère

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Être mère, c’est un rôle, une responsabilité à vie, 24 sur 24, 365 jours par année jusqu’à ce qu’on pousse notre dernier souffle.

C'est l'été, tes enfants sont à la maison des jours durant, et tu te sens mal parce que tu es au bout du rouleau. Des fois, tu regardes ta maison en bordel, le lavabo qui déborde de vaisselle et tu te sens mal parce que tu regrettes de ne pas les avoir envoyés au camp de jour ou mieux au camp de vacances. Ben tu es juste normale.

Les gens qui jugent les mères parce qu'elles sont, par bout, tannées, fatiguées ou épuisées me font rire. Comme si les mamans devaient toujours être pimpantes, souriantes et heureuses de devoir s'occuper de leurs enfants, 24 heures sur 24 tout l'été sous prétexte qu'elles ont voulu devenir mères ET que c'est l'été.

Si une mère affirme ne pas avoir suffisamment de temps pour elle ou qu'elle ne dort pas assez, c'est, pour certains, la preuve qu'elle est égoïste.

Si une mère se plaint de son lavage, de son «terrible two» ou des maudits soupers qui sont toujours à faire, elle avait juste à ne pas avoir d'enfant. Si une mère affirme ne pas avoir suffisamment de temps pour elle ou qu'elle ne dort pas assez, c'est, pour certains, la preuve qu'elle est égoïste. Parce qu'une mère, c'est bien connu, ça n'a pas besoin de dormir ou de penser à elle.

Si une mère ose avouer qu'elle a hâte que l'école recommence avant le 25 août, car elle est tannée de faire l'animatrice de camp de jour 7 jours sur 7, on la blâme de ne pas apprécier ses enfants. Ben quoi, les profs eux, s'en occupe toute l'année et ils ne s'en plaignent pas.

Être mère, ce n'est pas être un prof ou une éducatrice. Être mère ce n'est pas une job de 8 à 4. Être mère ce n'est pas une job. Être mère, c'est un rôle, une responsabilité à vie, 24 sur 24, 365 jours par année jusqu'à ce qu'on pousse notre dernier souffle.

Les jugeurs de mères comme je les appelle, ne connaissent rien à la réalité d'être mère.

J'ai un petit message pour eux.

Ce n'est pas parce qu'une mère demande des journées sans enfant, où elle peut relaxer et penser à elle, qu'elle n'aime pas ses enfants. Pour votre information, une mère c'est un d'abord un humain qui a besoin, comme tous les autres humains, de se divertir, de lire, de faire du sport, de penser à elle SANS ENFANT pour le bien de sa santé mentale. Plier du linge et ramasser des jouets, ce n'est pas considéré comme du temps où une mère peut relaxer...

Ce n'est pas parce qu'une mère se plaint de la fatigue ou de ses tâches qu'elle n'apprécie pas le temps avec sa progéniture.

Ce n'est pas parce qu'une mère se plaint de la fatigue ou de ses tâches qu'elle n'apprécie pas le temps avec sa progéniture. Je vous le dis, on aimerait vraiment ça avoir des batteries qu'on peut charger en deux heures, mais comme tous les autres humains, ce n'est pas le cas. Donc si on dort 5 heures par nuit pendant des semaines, ça se peut qu'on apprécie moins les belles journées d'été et qu'on ait juste le goût de s'écraser sur le sol pour dormir dix heures au lieu de jouer dans le sable avec nos petits.

Ce n'est pas parce qu'une mère décide de nourrir ses enfants aux céréales un soir ou qu'elle leur fait un dîner aux toasts qu'elle est négligente. L'été, les mères passent leur temps à faire des repas et des collations. C'est sans arrêt. On pourrait dormira dans la cuisine tellement on a des choses à faire dans cette pièce. Encore une fois, pour pouvoir survivre à l'été et aux vacances, les mamans décident parfois de servir ce qu'il y a de plus rapide et de plus facile à faire. Et ça, ça fait juste d'elles de bonnes mères.

Chers jugeurs de mères, les meilleures mères aiment tout le temps et chialent de temps en temps.

Au parc, parfois, tu les vois, tu as l'impression qu'elles sont blasées, mais elles sont juste fatiguées.

Elles ont le cœur gros comme tu ne peux pas imaginer, mais l'été, parfois, elles n'ont plus de patience.

Elles négligent certains repas, le lavage et le ménage, mais elles sont là pour un bobo, pour un bizou, pour consoler, et pour aimer.

Chère mère, si tu regardes tes enfants et que tu te dis que les jours passent trop vite, que tu voudrais que le temps arrête et pouvoir les avoir avec toi toute la vie et qu'en cachette tu espères vivre éternellement pour les voir grandir, mais qu'en même temps tu as hâte de les voir franchir la cour d'école parce que tu veux du temps pour toi ou que tu as hâte d'aller travailler, ne t'en fais pas tu es normale.

Tu es même une excellente mère, c'est juste l'été.

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Voici la première photo du bébé de Max et Katia Pacioretty

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Durant la nuit de vendredi à samedi, Katia Pacioretty a accouché à l'hôpital général juif de Montréal de son troisième garçon nommé James Carter.

«Félicitations à Max et Katia Pacioretty pour la naissance de leur troisième garçon, James Carter», pouvait-on lire dans une publication sur Twitter du compte des Canadiens de Montréal.

Sur la photo ci-dessous, on peut justement voir tous les garçons de la famille réunis dans le même cliché.

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Debbie Lynch-White s'est mariée et ça donne de magnifiques clichés

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L'actrice Debbie Lynch-White, que l'on pourra voir bientôt dans le film La Bolduc, s'est finalement mariée avec sa conjointe Marina Gallant.

Les deux amoureuses, qui semblent unies et plus heureuses que jamais, sont fiancées depuis le printemps 2016.

Elles ont partagé de magnifiques photos de leur mariage sur les réseaux sociaux, comme vous pouvez le remarquer dans les clichés ci-dessous.

Elle. Cette journée. @m_gamm ❤️ Merci @coeurdartacho pour la sublime photo!

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Hier j'ai dit oui pour la vie à cette fabuleuse femme! ❤️👰🏼👰🏻🎉🥂🍾❤️

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En route vers la fin de semaine la plus importante de notre vie.....❤️

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Ma femme!

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Debbie Lynch-White avait publiquement présenté son amoureuse sur les réseaux sociaux à l'automne 2015, en mentionnant toutefois qu'elle ne comptait pas devenir un modèle en matière de couples homosexuels.

«Je n'ai pas l'intention de devenir un modèle sur ce plan-là. On vit notre vie ensemble, ce n'est pas quelque chose que je voulais dire publiquement à tout prix. Je voulais juste témoigner mon amour à cette fille. Je suis déjà devenue le porte-étendard de beaucoup de trucs...»Debbie Lynch-White

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Les plaintes contre l’écran solaire Banana Boat fusent de partout

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Rebecca Cannon affirme que sa fille, Kyla, s'est brûlée au 2e degré après avoir utilisé la crème solaire Banana Boat.

Les cas présumés de brûlures causées par l'écran solaire Banana Boat se multiplient. Santé Canada rapporte 187 plaintes contre cette marque depuis le 11 mai. Le ministère a toutefois confirmé les tests de Banana Boat, qui ne montrent aucun risque lié à l'écran solaire.

De ce nombre, le gouvernement a reçu 96 cas de réactions liées à des brûlures ou à des ampoules. Plus de la moitié des cas étaient des enfants ou des adolescents.

Deux mères, de Terre-Neuve et du Québec, s'étaient plaintes de l'écran solaire en mai dernier. Depuis, de nombreux autres cas se sont ajoutés à la liste.

« Ça brise le coeur », dit Shayna Pickle, une mère ontarienne qui a déposé une plainte contre Banana Boat. Elle dit que son garçon de cinq ans a subi de graves brûlures après qu'elle a appliqué cet écran solaire.

C'était comme une plaie ouverte, parce que l'ampoule a éclaté et on voyait que la peau était déchiréeShayna Pickle, une mère de l'Ontario

« C'est sûr qu'il y a quelque chose de mal avec Banana Boat. Ils doivent changer ça », dit Shayna Pickle. Elle n'a pas voulu dévoiler le nom de son fils.

Même son de cloche pour Patrizia Fitch, de Victoria, en Colombie-Britannique. Elle s'est assurée que son fils de 12 ans, Daniel, soit protégé du soleil pendant une sortie à l'école.

Une cannette d'écran solaire Banana Boat Dry Balance, avec un FPS de 50.

Il a appliqué le produit plusieurs fois dans la journée, mais sa peau était rouge et pleine de cloques à son retour.

Il ne peut pas porter de chandail. Quand il dormait, il dormait assis parce qu'il ne pouvait rien toucher.Patrizia Fitch

Banana Boat passe les tests

Santé Canada continue à tester l'écran solaire depuis les plaintes de mai dernier.

Une mère de Bracebridge, en Ontario, s'ajoute aux 187 plaignants contre l'écran solaire Banana Boat après que son fils a subi des brûlures.

L'entreprise Banana Boat Canada indique que selon ses propres tests « rigoureux », son écran solaire est sécuritaire et ne peut pas causer de brûlures chimiques.

Santé Canada n'a pas trouvé de problème dans ces tests, et doit publier les résultats de sa propre enquête dans les prochaines semaines.

Le ministère prendra des mesures appropriées en cas de non-respect quelconque ou de risque pour la santé, a expliqué Rebecca Purdy, de Santé Canada, à CBC.

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Comment lutter contre les frisottis et le bad hair day?

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Cet été ne se distingue pas par son soleil, disons. Mais les alternances de pluie et de beau temps ne sont pas optimales pour nos chevelures qui ont tendance à frisotter. Comment dompter ces chevelures indisciplinées en quelques minutes au réveil sans avoir à se dissimuler sous une tuque? Voici des inspirations qui devraient vous aider.

La solution? Travailler avec les frisottis plutôt que contre eux! Plusieurs coiffures permettent de passer à travers des journées humides sans qu'un de vos cheveux ne se rebelle.

Des chignons chic aux tresses serrées, voici quelques looks parfaits pour combattre l'humidité.

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5 conseils pour un road trip mémorable et sans tracas

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C'est l'été, il fait chaud et les journées sont plus longues. Pourquoi ne pas en profiter avec un bon vieux road-trip? Peu importe votre âge, le voyage en voiture est l'une des meilleures façons de tirer le maximum d'une belle journée ensoleillée et, surtout, de décompresser un peu. Que ce soit pour quelques heures ou une fin de semaine entière, les conseils suivants vous aideront à planifier votre road-trip tout en laissant place à la découverte.

Suppléments à l'entrainement: en avez-vous vraiment besoin?

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On les voit partout et sous plusieurs formes. En poudre, en jus, en barres ou en comprimés, les suppléments à l'entrainement ont conquis les sportifs du dimanche. Mais aide-t-il vraiment à la performance?

Vendus principalement pour accélérer la prise de masse musculaire et la perte de gras, ils ne sont vraiment pas difficiles à trouver. Ils trônent dans les boutiques spécialisées, les centres sportifs, les pharmacies, les magasins d'alimentation naturelle et surtout en ligne.

Mais selon la kinésiologue Laurence Bonneau-Charland, «le fameux "shake'' est souvent beaucoup trop protéiné pour nos besoins». En fait, on en consommerait déjà suffisamment au quotidien.

Un adulte normal devrait consommer 0,8 g de protéines par kilogramme de poids corporel par jour, indique la spécialiste de l'entrainement. Un individu s'entraînant dans le but de gagner de la masse musculaire pourrait toutefois aller jusqu'à 1,8 - 2,0 g toujours par kilogramme de poids corporel par jour.

À titre indicatif, Laurence Bonneau-Charland a énuméré la portion de protéine dans une cuillère de produits connus :

  • Une cuillère de 44g de Whey Nitro-Tech = 30g de protéines
  • Une cuillère de 30g de Whey Gold Standard = 24g de protéines
  • Une cuillère de 30g de Vega protéines et légumes verts = 20g de protéines

Un seul breuvage protéiné peut alors facilement représenter près de la moitié de l'apport en protéine nécessaire pour une journée.

«Un excès de protéines, soit plus de 35% de l'apport énergétique quotidien (exemple 840 calories pour un régime de 2400 calories), pourrait avoir des effets néfastes, menant même à la mort», alerte la kinésiologue.

Facilement remplacés par des collations

Pour prendre du muscle, les protéines dites naturelles dans la nourriture conviennent amplement. Un lait au chocolat, un yogourt grec ou un mélange de fruits séchés et de noix constituent de parfaites collations post-entrainement, favorisant la réparation des tissus musculaires.

Les protéines étant déjà présentes en quantité suffisante dans notre alimentation, Laurence Bonneau-Charland encourage les sportifs à se concentrer sur le moment auquel ils mangent et la qualité des aliments dans leur assiette «plutôt qu'à se tourner vers les poudres protéinées coûteuses et trop riches en calories».

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Lily Rose Depp partage un cliché d'elle au réveil et naturelle

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Et lorsqu'elle publie un cliché d'elle sur Instagram, même peu ou mal réveillée, la publication recueille de nombreux messages et plus de 190 000 "j'aime" en quelques heures.

Les messages abondent et tous vont dans ce sens: « que tu es belle! ». Il faut bien avouer que la fille de Johnny Depp et Vanessa Paradis est tout simplement ravissante dans cette nuisette en coton. Malgré la moue, Lily Rose a fait craquer la toile.

La voici au saut du lit naturelle et boudeuse.

Bringing side bangs back 🙎🏼

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10 microbrasseries à visiter partout au Québec

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Le Québec se découvre par ses paysages, par sa gastronomie et, désormais, par ses microbrasseries! Plus populaire que jamais, la bière locale et artisanale se colle aux particularités et aux saveurs de chaque région du Québec. Cet été, partons en tournée en visitant dix microbrasseries hors des grands centres urbains!

Mais avant, quelques statistiques. Saviez-vous que le Québec compte plus de 170 microbrasseries, un nombre qui a doublé en cinq ans ? Elles sont dispersées dans 70 villes et sont présentes dans 16 des 17 régions administratives du Québec, d'affirmer l'Association des microbrasseries du Québec. Impossible de ne pas les trouver!

Voici nos coups de cœur, d'ouest en est :

Outaouais

Les Brasseurs du Temps

Le premier arrêt a lieu... dans un ancien château d'eau! C'est à l'emplacement de la brewery d'origine, sur les rives du ruisseau qui a pris son nom, que Les Brasseurs du Temps brassent leurs bières et reçoivent leurs clients. Première microbrasserie en Outaouais, on déguste sur sa terrasse un verre de « Et la lumière fût », qui est la première et la plus populaire bière des lieux, une Pale Ale fraîche et désaltérante, idéale pour les journées d'été. Après le repas, n'oubliez pas de visiter le petit musée adjacent, dédié à l'histoire brassicole de la région.

170, rue Montcalm, Gatineau.

Laurentides

Dieu du Ciel!

La réputation de la brasserie artisanale Dieu du Ciel! la précède. Nommée meilleure brasserie au Canada en 2015, celle qui est bien établie à Montréal depuis 1998 accueille également ses clients à Saint-Jérôme. C'est là qu'elle a établi sa salle de brassage il y a une dizaine d'années et son deuxième pub, lequel attire les sportifs, les touristes et les gens de toute la région. Parmi nos préférées de la saison estivale : la Solstice d'été aux framboises (bière de blé sure) ou encore la bière de seigle au poivre intitulée La Route des épices.

259, rue de Villemure, Saint-Jérôme.

Cantons-de-l'Est

Brasserie Dunham

Il y a plusieurs microbrasseries dans les Cantons-de-l'Est qui méritent une mention... et une visite! Mais c'est à Dunham que l'on retrouve la meilleure brasserie au pays en 2016, selon RateBeer. Ces jeunes passionnés brassent leurs bières en s'inscrivant dans la nouvelle vague qui brise les conventions. Il en résulte des bières réfléchies, parfois audacieuses, mais toujours de qualité. Le plus : on peut s'attabler au pub, mais aussi à la Table fermière, dont le menu du chef met aussi en vedette les produits des producteurs de la région. On mange et on boit donc local!

3809, rue Principale, Dunham.

Mauricie

Le Trou du Diable

Comme toute bonne microbrasserie, l'histoire du Trou du Diable repose sur une légende. Celle d'un Père Jésuite envoyé en Nouvelle-France. Plus précisément à Shawinigan, là on se trouve la microbrasserie. Participant à plusieurs concours et festivals, les bières du Trou du Diable cumulent les honneurs depuis 11 ans. Et les clients font même la file pour déguster les nouveaux brassins disponibles en pompes ou en grogneurs.

1250, avenue de la Station, Shawinigan.

Capitale-nationale

Coopérative brassicole Les Grands Bois

Dans Portneuf, plus précisément dans le magnifique village de Saint-Casimir, la coopérative brassicole Les Grands Bois commence à faire jaser. Non seulement pour sa salle de spectacle installée dans un ancien cinéma et qui attire la jeune clientèle, mais aussi, et surtout, pour la qualité de ses bières. C'est que la jeune microbrasserie, - l'unique dans l'ouest du comté de Portneuf -, produit non seulement de délicieuses créations maltées (on craque pour ses étiquettes rigolotes!), mais elle organise également depuis quatre ans La Commission brassicole, un festival qui accueille dans Portneuf des brasseurs de partout au Québec.415, rue Tessier Est, Saint-Casimir, Saguenay-Lac-Saint-Jean.

La Chouape

Les microbrasseries poussent comme des champignons au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ou plutôt comme des bleuets. L'une de nos préférées est assurément La Chouape, située tout près du zoo sauvage de Saint-Félicien. Non seulement on aime sa vue imprenable sur la rivière Ashuapmushuan, mais surtout ses bières brassées selon la tradition paysanne à partir les céréales cultivées sur les terres des propriétaires, une famille de maître-céréaliers. On ne peut pas faire plus local et plus naturel! Coup de cœur pour la Rousse bio qui a reçu plusieurs prix.

1134, boul. Sacré-Cœur, Saint-Félicien.

Bas Saint-Laurent

Tête d'allumette

Sacrée plus belle terrasse de la région (et selon certains de toutes les microbrasseries au Québec!), La Tête d'allumette est une véritable attraction touristique durant la belle saison. Outre la magnifique vue sur le fleuve, on s'y rend pour l'ambiance champêtre et conviviale de cette brasserie rustique et pour ses bières aromatisées avec des herbes des environs, lesquelles sont brassées avec un four à bois plutôt qu'un système électrique. Un détour s'impose.

265, route 132, à Saint-André de Kamouraska.

Le Bien, Le Malt

Microbrasserie de quartier située au cœur de Rimouski depuis 2008, Le Bien, Le Malt aime bien recevoir en toute convivialité. Son pub animé présente différents spectacles, tandis que les plats et assiettes de charcuteries à partager s'accompagnent de blondes, de rousses et d'IPA au caractère bien défini. C'est aussi l'équipe de Le Bien, Le Malt qui est à l'origine de La Route des bières de l'est du Québec qui propose un parcours dans 12 microbrasseries à découvrir du Bas-Saint-Laurent jusqu'aux Îles-de-la-Madeleine. Une belle initiative!141, avenue Belzile, Rimouski.

Gaspésie

Auval

À Val d'Espoir, une petite micro retient l'attention. Son nom : Auval. Ses bières sont si prisées que les clients font même la file pendant des heures devant les quelques points de vente au Québec pour mettre la main sur une précieuse bouteille. La raison est fort simple : les bières d'Auval, brassées avec soin et minutie, sont vieillies en barrique de chêne (et non en fût de chêne) et sont fabriquées par assemblage (comme les vins). Elles sont aussi produites en petites quantités, ce qui crée un effet de rareté et une demande. On les retrouve à la boutique de la micro (qui n'est pas un pub) et dans quelques points de vente seulement.

397, Route des Pères, Val d'Espoir.

Îles-de-la-Madeleine

À l'Abri de la tempête

Unique microbrasserie des Îles, À l'Abri de la tempête est l'endroit par excellence pour boire entre amis, relaxer après une journée de plein air et regarder le coucher de soleil derrière les dunes. Valorisant les matières locales, dont la récolte de fleurs sauvages, d'herbes et d'algues, la microbrasserie propose des bières distinctives et racées qui nous plongent dans les vacances et l'air salin.

286, chemin Coulombe, L'Étang-du-Nord, Îles-de-la-Madeleine.

Les selfies (nus) des femmes ne sont ni un délit de narcissisme ni de la soumission

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On s'arrange comme on peut, avec les moyens du bord, nos histoires individuelles, nos limites et nos aspirations.

Ça ne vous aura pas échappé, le selfie est partout. Cette pratique qui a envahi notre quotidien virtuel ne cesse cependant de diviser. D'un côté ses défenseurs, qui la perçoivent comme un outil d'empowerment en phase avec notre époque, de l'autre, ses détracteurs qui y voient une auto-instrumentalisation inconsciente des femmes, lobotomisées par la domination masculine.

Ainsi, le 6 juillet dernier GQ publiait un article intitulé "La part des femmes: délit de narcissisme". Dans cet édito, Maïa Mazaurette, chroniqueuse pour GQ et Le Monde, soulève la question de l'ambivalence des selfies, du revenge porn et des abus sexuels pendant des séances photographiques. Le responsable selon elle, le narcissisme au féminin. «Sans vouloir remettre sur les épaules des victimes ce qui relève des coupables», la journaliste dénonce ces femmes en quête de "validation" ou "satisfaction" et se demande "pourquoi ces photos existent en premier lieu".

C'est vrai, les selfie-takers sont majoritairement des (jeunes) femmes. 68% des filles de la génération Y ont déjà posté un selfie contre 42% de garçons et seulement 24% membres la génération X, et les femmes de 16-25 ans passent plus de cinq heures par semaine à se prendre en photo.

Tout d'abord, faire un selfie n'a pas le même sens si on s'appelle Kim Kardashian, Miley Cyrus ou Madame Tout Le Monde, quand on zone dans le trou de cul de la Picardie ou quand on s'ennuie dans son 5 pièces avec poutres apparentes métro Javel. De la même façon que se prendre en photo à poil après un viol, une agression sexiste ou une maladie semble un tantinet plus empowering que pour vendre un slip. Là encore, ça clive sévère et on retrouve nos deux clans: celles qui prônent une envie d'exprimer librement leur désir et d'assumer leur corps, versus celles qui fustigent un besoin d'attention pathologique et un exemple déplorable pour les jeunes filles, encouragées à miser sur leur cul et non sur leur cerveau.

Pour certains, le selfie, tout comme la GPA, le port du voile ou le travail du sexe, n'est pas un vrai choix.

Malheureusement, dès que la question du corps des femmes est en jeu, on retombe dans l'indéfectible polémique de qui-le-contrôle. Pour certains, le selfie, tout comme la GPA, le port du voile ou le travail du sexe, n'est pas un vrai choix. Arguant que "le privé est politique", on nous explique que le patriarcat s'immisce dans tous les interstices de l'intimité. En gros, les femmes ne décideraient jamais de rien. Certes, le patriarcat est sournois. Et il est partout. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il faut se méfier du concept de féminisme universaliste qui suggère que nous recherchons toutes la même chose et usons des mêmes outils pour y accéder.

En dépit de liens contraints avec la culture narcissique qui régit les médias actuels, le phénomène du selfie peut évoquer le Polaroid et le mouvement artistique féministe des années 1970. Alors oui, c'était peut-être mieux avant, quand les gamins de 8 ans ne regardaient pas du Jackie et Michel, les ados lisaient des livres et la télé-réalité ou les réseaux sociaux n'encourageaient pas à la vacuité absolue et l'autolâtrie. Mais que faire? À moins d'être Emmett Brown ou de devenir mormon, pas grand-chose.

Évidemment, le selfie n'est pas toujours synonyme de rébellion ou de féminisme. Mais cette tendance à l'enfermer dans le narcissisme n'est pas anodine. Comme par hasard, les traits de caractère qu'on lui associe (superficialité, mal-être, vanité...) sont autant d'insultes misogynes que nous connaissons toutes.

Merci à celles qui célèbrent leurs imperfections, n'ont pas peur d'être moches, ou assument leur peau non blanche, leurs rides, vergetures, poils et bourrelets.

Pourtant, c'est assez nouveau d'observer un nombre accru de jeunes femmes se réapproprier ce médium. Les hommes ont toujours contrôlé les images. Depuis des siècles. Et dès le plus jeune âge, on conditionne les filles à se sentir bien uniquement à travers l'approbation d'autrui, surtout ce ces messieurs, et à faire des compromis pour se faire accepter. Merci donc à celles qui bousculent les stéréotypes, produisent des images politiques, de l'idéologie, des concepts et font du selfie une performance. Merci à celles qui célèbrent leurs imperfections, n'ont pas peur d'être moches, ou assument leur peau non blanche, leurs rides, vergetures, poils et bourrelets. Merci enfin à celles qui contestent les identités et les représentations du corps, démontrant qu'il n'est pas nécessairement un espace d'oppression.

Comme le selfie de la chanteuse Lorde (alors âgée de 17 ans) avec cicatrices apparentes qui a décomplexé une génération entière d'acnéiques, celui de l'écrivaine ghanéenne Nana Darkoa Sekyiamah, co-fondatrice du blog sex-positif Adventures from the Bedrooms of African Women qui encourage les femmes africaines à parler de leur sexualité, ou encore celui 100% à oilpé de Kim Kardashian censuré en deux temps trois mouvements sur Instagram.

Son happening virtuel a d'ailleurs ravivé l'épineux débat de la nudité. Les femmes qui se font photographier dévêtues ou envoient des nudes à leur sex-friend du moment jouent-elles le jeu du patriarcat ou le transcendent-elles? Se prendre en photo, c'est aussi se faire du bien, mais notre monde n'aime pas vraiment l'idée que les femmes se fassent plaisir et se trouvent belles hors regard masculin. Normal, la société capitaliste repose sur la perpétuation de leurs complexes. La masturbation féminine, au sens propre comme figuré, n'est-elle pas un seul et même tabou ?

Cette stigmatisation, créée par l'élite blanche, masculine et hétérosexuelle, nous rappelle sans cesse que notre corps porte une charge érotique ingérable pour des créatures à l'érection facile, et qu'il nous faut donc composer avec ce male gaze implicite.

Quand j'étais dans Femen, on m'expliquait qu'en militant seins nus, je savais pertinemment que les gens allaient m'assimiler à une traînée et donc que je ne pouvais pas m'en étonner, même si mon message se résumait à "je suis topless mais je ne suis pas une traînée". Cette petite leçon de slut-shaming façon "tu as été violée alors que tu portais une mini-jupe et avais 3 grammes d'alcool dans le sang? Tu l'as bien cherché!" n'a pas fini de nous pourrir la vie. Cette stigmatisation, créée par l'élite blanche, masculine et hétérosexuelle, nous rappelle sans cesse que notre corps porte une charge érotique ingérable pour des créatures à l'érection facile, et qu'il nous faut donc composer avec ce male gaze implicite.

Alors qui est la plus soumise? La plus émancipée? La plus féministe? La meuf qui se dépoile pour avoir du clic ou exciter sa/son partenaire ou la meuf "respectable" qui défend l'égalité salariale en col-roulé? Nous subissons toutes différentes formes d'oppressions et vivons avec nos contradictions. On s'arrange comme on peut, avec les moyens du bord, nos histoires individuelles, nos limites et nos aspirations. Si montrer son cul n'est pas l'acte féministe suprême pour certaines, il l'est pour d'autres. Et en tant que féministes, il est important de respecter et de reconnaître la validité de démarches qui ne nous correspondent pas. Sans jugement ni hiérarchie.

Ce billet de blogue a d'abord été publié sur le HuffPost France.

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Les chiens viendraient tous d'une même population de loups

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Courts sur pattes ou effilés, à bouclettes ou les poils tombant, tous les chiens du monde viennent d'une même population de loups domestiqués il y a 20 000 à 40 000 ans, selon une étude publiée mardi dans Nature Communications.

"Nos données montrent que tous les chiens modernes dispersés à travers le monde ont été domestiqués à partir d'une seule population de loups", explique à l'AFP Krishna Veeramah de l'Université d'État de New York à Stony Brook, coauteur de l'étude.

Basée sur des indices génétiques, cette nouvelle étude s'ajoute à d'autres hypothèses sur les origines controversées du meilleur ami de l'homme.

Selon l'une de ces hypothèses, les humains ont domestiqué les chiens pour la première fois en Europe il y a plus de 15 000 ans. D'autres chercheurs ont situé cette domestication en Asie de l'est il y a au moins 12 500 ans. Une étude publiée l'année dernière avançaient, pour sa part, que les chiens avaient été domestiqués, en deux lieux distincts, à partir de meutes de loups en Europe et en Asie.

Krishna Veeramah et ses collègues ont analysé l'ADN des restes de deux chiens retrouvés en Allemagne. L'un vieux de 7000 ans (le plus vieux chien à avoir été séquencé à ce jour), et l'autre datant de 4700 ans. Ces deux chiens vivaient au néolithique, la période qui marque le début de l'agriculture et de l'élevage.

Or le génome de ces deux "vieux" chiens européens est semblable à celui des chiens d'aujourd'hui, ce qui suggère une origine géographique unique des chiens domestiques.

Si l'étude situe cette domestication entre 20 000 et 40 000 ans, "malheureusement, nous ne savons toujours pas où cela s'est produit", explique Krishna Veeramah.

Le processus de domestication du chien - un animal carnivore et potentiellement dangereux pour l'Homme - a sûrement été "difficile" selon la chercheuse, bien plus que celle des moutons, des cochons ou des vaches.

"L'hypothèse actuelle est que ce processus est apparu passivement à partir d'une population de loups vivant à la périphérie des camps de chasseurs-cueilleurs et se nourrissant de déchets produits par les humains", explique la chercheuse.

Les moins agressifs auraient alors développé une relation particulière avec les hommes. C'est cette population ancestrale de chiens, unique, qui se serait ensuite répandu sur la planète, probablement au gré des déplacements humains.

"Et il y a 7000 ans, ils étaient à peu près partout", poursuit-elle même s'ils vivaient sans doute en liberté autour des villages, pas dans les habitations.

Cet artiste maquilleuse utilise des bombes pour le bain comme inspirations

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Kimberley Margarita est une artiste maquilleuse ultra talentueuse. Sa source d'inspiration? Les bombes de bain Lush qui associent des couleurs surprenantes et éclatantes comme nous le fait découvrir le site Cosmopolitan.

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De hautes doses de vitamines D inefficaces contre les infections respiratoires infantiles

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Des doses élevées quotidiennes de vitamines D sont inefficaces pour réduire les infections des voies respiratoires supérieures chez les jeunes enfants en hiver, montrent les résultats d'une étude clinique publiée mardi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Des recherches observationnelles et cliniques précédentes suggéraient un lien entre de bas niveaux de cette vitamine dans le sang et un taux plus élevé d'infections virales comme le rhume ou la grippe chez les enfants. Elles sont souvent associées à l'otite, la bronchite, la sinusite, le mal de gorge, la toux et la congestion nasale.

Il s'agit des infections les plus fréquentes dans la prime enfance.

Pour cette dernière étude, Jonathon Maguire et ses collègues de l'université de Toronto au Canada ont traité un groupe de 349 enfants de un à cinq ans avec 2000 unités internationales (UI) de vitamines D et 354 autres enfants avec une dose normale de 400 UI pendant un minimum de quatre mois entre septembre et mai.

Le nombre moyen d'infections confirmées en laboratoire était quasiment identiques dans les deux groupes.

Aucune différence significative n'a été constatée entre le nombre d'infections respiratoires signalées par les parents du groupe d'enfants traités avec de fortes doses de vitamines D (625 infections au total) et ceux ayant reçu une dose normale (600 infections).

"Ces résultats confirment l'inutilité de hautes doses quotidiennes de vitamine D chez les enfants en prévention des infections virales des voies respiratoires supérieures", concluent les auteurs.

Rien (ou presque) n'est plus mignon que ce chien héroïque sauvant un Bambi de la noyade

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Peut-être êtes-vous le genre d'internaute qui collectionne abusivement les enregistrements de chiens et de chats effectuant des numéros ou des gaffes les «plus improbables» du règne animal?

Eh bien, voici une vidéo à ajouter à votre compilation probablement bien garnie.

Storm, un chien new-yorkais qui se promenait avec son maître dans le détroit de Long Island, en a impressionné plus d'un dimanche dernier comme le rapporte CBS.

Alors qu'il faisait sa promenade quotidienne, l'animal domestique a repéré un Bambi qui était sur le point de se noyer et il a plongé dans l'eau pour sauver ce dernier.

Comme vous pouvez voir dans la vidéo ci-dessous enregistrée par son maître, ces images sont à couper le souffle.

Le bébé chevreuil est finalement retourné dans l'eau puisqu'il était trop effrayé par le chien. Des secours sont par la suite venus sur le terrain pour prendre le relais et Bambi présentement sain et sauf dans un refuge pour animaux.

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«C’est mon histoire!»: Ma dépression m’a appris à danser avec la vie (PODCAST)

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La dépression est une maladie dont on parle beaucoup, mais que l'on connaît peu. Le comportement des personnes affectées indispose, déroute, tant elles semblent vivre dans un monde parallèle, au mur infranchissable. On dit alors qu'elles sont «tombées» en dépression... Tomber, un mot qui reflète de toute évidence l'état des souffrants, qui s'écroulent, qui s'enfoncent dans les affres du désespoir, comme aspirés par un trou noir sans fond.

D'où émane cette force mystérieuse qui tire impitoyablement les dépressifs vers le bas? De quels coins et recoins obscurs de leur être, surgit-elle?

Il suffit d'une épreuve, d'une tragédie, d'un accident de parcours, pour réveiller une douleur mal cicatrisée et briser toutes les digues. La dépression confronte alors le souffrant avec les zones sombres de son histoire personnelle.

Vivre avec la dépression est un combat de tous les jours avec un ennemi invisible, qui anesthésie psychiquement, affectivement et physiquement l'individu, jusqu'à le pousser parfois à se donner la mort.

Mais de quoi la dépression est-elle le nom? Encore marginale il y a six à sept décennies, elle touche aujourd'hui plus de 350 millions d'individus dans le monde. Pourquoi nos sociétés hautement technologiques, dominées par le culte de la compétition et de la performance, fabriquent-elles de la dépression à grande échelle?

Le sociologue Alain Ehrenberg explique dans son ouvrage sur l'individu contemporain, que «l'essor de l'esprit de compétition s'accompagne d'une augmentation de la souffrance psychique». C'est la maladie de l'homme sans guide, démuni et impuissant face aux transformations du monde.

Comment donner dès lors un sens à sa vie dans un tel univers aliénant? La thérapeute Elsa Godart affirme qu'il faudrait amener le patient à effectuer un chemin intérieur pour remonter jusqu'au sens fondamental de son existence. L'objectif étant de l'aider à retrouver le sens de ses priorités, afin de transformer son impuissance en puissance. Dès lors, même quand la vie s'acharne, le sens guérit.

Notre témoin aujourd'hui est Christine Michaud, connue par le grand public pour ses émissions à la télé ainsi que pour ses ouvrages et ses conférences sur la psychologie positive.

À voir la femme accomplie et heureuse qu'elle est aujourd'hui, on a peine à croire qu'elle ait souffert de dépression sévère à l'âge de 28 ans. Une épreuve qui, paradoxalement, la frappa de plein fouet alors qu'elle était au summum de son ancienne carrière de publicitaire.

Tomber dans les méandres de la dépression, toucher le fond puis se relever dignement, non seulement pour emprunter la voie de sa propre résilience, mais aussi pour redonner de l'espoir aux autres, à travers ses écrits et ses conférences, voilà qui résume bien l'histoire de Christine Michaud. Un parcours qui nous conforte dans l'idée que celui qui s'écroule puis se redresse est plus grand que celui qui n'est jamais tombé.

Invités :

1re partie : Christine Michaud, animatrice télé, auteure et conférencière en psychologie positive. Elle a publié plusieurs ouvrages dont C'est beau la vie publié chez l'éditeur Un monde différent, ainsi que son dernier livre Mon projet bonheur paru chez Edito.

2e partie : Dr Jean-Nicolas Carrier, psychologue clinicien, démystifie la dépression et fait le point sur les différentes solutions susceptibles d'aider les personnes souffrantes.

Conception, animation: Victoria Vidal
Réalisation: Sandrine Duval

C'est mon histoire

« Le chemin le plus court d'un être humain à la vérité, est une histoire simple », disait le psychothérapeute, Anthony de Mello. Nos parcours de vie sont souvent plus transfigurants que les écrits et les discours savants, puisqu'ils nous révèlent les vérités les plus profondes et, par là même, nous libèrent.

Dans cette nouvelle série de storytelling, nous donnons la parole à des gens ordinaires aux histoires touchantes, captivantes et profondément humaines. Des histoires vraies sur des thèmes divers et variés de notre vie quotidienne, où l'on parle de chair, de désirs, d'épreuves et de résilience.

Tout un chacun a une vie singulière, qui mérite d'être racontée.

Suivez cette série de huit podcasts sur le HuffPost Québec, chaque mardi à partir du 6 juin 2017.

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Ce bar montréalais vous donne des paquets de saucisses gratuits ce jeudi

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Friends enjoying having hotdogs together

La Petite-Italie, voilà l'endroit où se trouve la Taverne Cobra et où vous pourriez participer à un «Gros party de saucisses» ce jeudi 20 juillet.

«Un paquet de saucisses en cadeau aux 50 premiers clients» et un «panier-cadeau Coors Banquet à gagner», voilà les petites douceurs gratuites annoncées par les organisateurs sur la page Facebook de l'événement.

Pour les malchanceux qui n'auront pas la chance de mettre la main sur une gratuité, sachez que les hot-dogs seront vendus uniquement 1$ à l'unité.

Pour tous les détails de cette soirée, c'est par ici.

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